Philo

1768 mots 8 pages
Note
Observation

Sommes-nous le sujet de nos actions ?

Il peut sembler évident de répondre à la question : « qui suis-je » par : « je suis moi, j'en ai conscience » d'ailleurs qui est censé être mieux placé que moi pour savoir qui je suis ?
Un sujet désigne simplement un être qui perçoit son moi-intérieur, il se perçoit lui-même, il est donc habité d'une conscience. Cette même conscience qui lui est nécéssaire afin d'agir, interagir avec son environnement de façon intelligente. Cela le représente, lui, de manière consciente. Cette conscience lui impute alors, automatiquement la responsabilité de ses actions ainsi que les conséquences, puisque cette conscience est la faculté endémique du sujet à établir une analyse et une réflexion sur lui-même par la connaissance de ses actes et de son existence. Ainsi comme le disait Saint-Exupery : « Etre homme, c'est précisément être responsable. »
Pourquoi cette question est-elle difficile a résoudre alors ? Car certains actes du sujet ne sont pas conscients, très souvent justifié par la célèbre phrase : « je n'ai pas fait exprès ». Les actes ou actions appartiennent au domaine de l'extériorité, de ce que les autres peuvent voir du sujet, du visible.
Cependant, elles relèvent de la volonté soit, de nos pensées propres « enfermés » dans notre conscience. Mais toutes nos actions ne proviennent pas de notre volonté. On parle dès lors de l'inconscient. Ainsi, comment responsabilisé un individu qui a, si l'on puis dire : « subit » cette inconscience. Il n'en n'était pas l'auteur conscient, ni le sujet comme définit plus haut. Le problème est par conséquent de savoir si il existe des facteurs extérieures, inconscient, ou même encore juridique qui définissent nos raisons inconscientes, comme par exemple préféré le vert au jaune ) pour par la suite influencés nos actions. La question que nous étudierons d'abord est donc de savoir quels sont les obstacles à dépasser pour s'atteindre. Soit, être le sujet de ses actions,

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