Philosohie du achvre

1468 mots 6 pages
« La philosophie est la science qui nous apprend à vivre[61]. » dit Montaigne. Il entend par philosophie le mouvement de la pensée vivante quand elle se confronte à l’essentiel (la mort, l’amour, l’amitié, l’éducation des enfants, la solitude, l’expérience…) et à soi. C’est pour lui l’apprentissage de la sagesse : philosopher c’est vivre heureusement, ou le plus heureusement possible. C’est « une très douce médecine que la philosophie, car des autres on n’en sent le plaisir qu’après la guérison, celle-ci plaît et guérit ensemble (…) On a grand tort de la peindre comme inaccessible aux enfants et avec un visage renfrogné, sourcilleux et terrible. Il n’est rien de plus gai, de plus allègre et peu s’en faut que je ne dise folâtre. Elle ne prêche que fête et bon temps[62].»
La philosophie de Montaigne, qui s’exprime le plus nettement dans les derniers essais à partir de 1580 et du livre III, est l’aboutissement de ses expériences (magistratures, guerres civiles, maladie, voyages) et de ses lectures philosophiques (systèmes qui l’ont influencé et modèles auxquels il a cherché à s’identifier : Caton, Épaminondas, Socrate enfin). Son évolution a été conforme à celle de la Renaissance elle-même, dit Pierre Villey[63], qui a commencé par répéter les leçons de l’antiquité avant de produire des œuvres originales.« La philosophie est la science qui nous apprend à vivre[61]. » dit Montaigne. Il entend par philosophie le mouvement de la pensée vivante quand elle se confronte à l’essentiel (la mort, l’amour, l’amitié, l’éducation des enfants, la solitude, l’expérience…) et à soi. C’est pour lui l’apprentissage de la sagesse : philosopher c’est vivre heureusement, ou le plus heureusement possible. C’est « une très douce médecine que la philosophie, car des autres on n’en sent le plaisir qu’après la guérison, celle-ci plaît et guérit ensemble (…) On a grand tort de la peindre comme inaccessible aux enfants et avec un visage renfrogné, sourcilleux et terrible. Il n’est rien de plus

en relation

  • Le philosophe de dumarsais
    716 mots | 3 pages
  • Philosophes
    23140 mots | 93 pages
  • Philosopjhie
    753 mots | 4 pages
  • Philosophe de scythe
    711 mots | 3 pages
  • philosophe de slumière
    868 mots | 4 pages
  • Philosophie vercor
    518 mots | 3 pages
  • Le philosophe scythe
    2105 mots | 9 pages
  • Le Philosophe Scythe
    704 mots | 3 pages
  • Le philosophe scythe
    732 mots | 3 pages
  • Le philosophe scythe
    831 mots | 4 pages
  • Corpussur "l'amitié"
    2044 mots | 9 pages
  • Problèmes de philosophie de bertrand russel
    404 mots | 2 pages
  • Philosopie
    765 mots | 4 pages
  • Philosofie
    3550 mots | 15 pages
  • Philosophes
    878 mots | 4 pages