Philosophie : l'âme
Dès la première phrase, l’auteur nous affirme de façon indubitable que « l’âme c’est ce qui refuse le corps ». De ce propos nous pouvons en déduire non seulement que l’âme se trouve être externe au corps mais aussi que par cet ensemble d’exemples « ce qui refuse de fuir quand le corps tremble, ce qui refuse de frapper quand le corps s’irrite, […] ce qui refuse d’abandonner quand le corps à horreur » celle-ci n’est pas étrangère à notre organisme. Elle prendrait alors une sorte de contrôle, et permettrait un recul, c’est-à-dire avoir la possibilité de se voir de façon objective, avoir un regard serein, une façon de dialoguer avec nous-même et extérieure sur ce que l’on fait comme une action instinctive voir primitive, à titre d’exemple : boire, désirer, manger, à savoir, des besoins. Ce qui est souligné par cette assertion: « Ces refus sont des faits de l’homme ». Cette phrase nous indique que cette « âme » est capable de jouer un rôle sur nos sentiments, décisions et actions qui seraient propre à l’homme, quelque chose qui nous distingue, nous mettant probablement sur un piédestal vis à vis du monde qui nous entoure, en somme des autres êtres vivants. Ces rejets sont alors considérés comme une liberté « Le total refus est la sainteté ; l’examen avant de suivre est la sagesse ; et cette forme de refus c’est l’âme » nous nous retrouvons donc face à ce que cette « âme » n’est pas seulement d’avoir un regard sur ces instincts mais aussi de pouvoir les contrôler et