Philosophie
Intro. Molière : Vanité du désir de toute-puissance.
D’après Molière l’homme est prêt à accomplir des actes immoraux envers d’autres hommes afin de satisfaire leurs désirs. (L’école des femmes, femme idéale => femme instruite succinctement et naïve).
1-Le désir est l’essence de l’homme.
Texte 1 : Spinoza. L’homme, un être de désir
Baruch Spinoza (1632-1677) Informé des sciences de son temps et fortement influencé par Hobbes et Descartes, Spinoza est l'un des plus influents philosophes rationalistes du XVIIe siècle. Sa pensée, d'une difficulté exigeante, prônait un immanentisme radical: rien n'existe que tout, et ce tout — la Nature — est le seul Dieu. Pour lui, il n'y a donc ni surnaturel, ni Providence, ni Jugement dernier: l'éternité de tout n'est pas un autre monde mais la vérité de celui-ci.
« Nous ne jugeons pas des choses parce qu’elles sont bonnes, mais parce que notre nature nous conduit à les juger désirables. »
« Le désir est l’appétit avec la conscience de l’appétit », plus l’homme à d’appétit, plus il celui-ci désir. Si l’homme désir une chose, c’est parce que cette chose est rendu bonne à ses yeux.
Texte 2 : Schopenhauer. L’impossible satisfaction des désirs.
Philosophe allemand (1788 - 1860). Sa pensée est celle d'un pessimisme athée. L’homme est condamné à désirer toute sa vie car la satisfaction d’un désir amène la naissance d’un nouveau désir accompagné du besoin à le réaliser. Joies pures (connaissances pures, jouissance du beau...) => concernent une minorité d’homme, les autres sont condamnés au simple vouloir (Le désir est une manifestation de la volonté lorsqu'elle investit la conscience). Le vouloir est donc directement connecté à la dimension affective du désir...et à ses souffrances.
Texte 3 : Hegel. Désir, conscience et liberté.
Hegel (1770-1831), philosophe allemand. « Tout ce qui est vivant à des désirs. ». Cependant l’homme se distingue des animaux car il pense, il se connait soit- même. L’homme