Pierre de ronsard
[pic]Cette fonction lui offrit l'occasion de voyager : il fut envoyé en Flandre puis de nouveau en Écosse. Bientôt une fonction plus importante lui fut offerte et il devint le secrétaire de la suite de Lazare de Baïf, le père de son futur collègue de Pléiade et compagnon à cette occasion, Antoine de Baïf. Il a été attaché de la même manière à la suite du cardinal du Bellay-Langey et sa querelle mythique avec François Rabelais date de cette époque.
Cette carrière diplomatique prometteuse fut cependant subitement interrompue, une otite chronique qu'aucun médecin ne put guérir le laissant à moitié sourd. Pierre de Ronsard décida alors de se consacrer à l'étude. Il choisit le Collège de Coqueret dont le principal était Jean Dorat, aussi professeur de grec et helléniste convaincu (qui fera partie de la Pléiade) qu'il connaissait puisqu'il avait été le tuteur de Baïf. Antoine de Baïf accompagna Ronsard ; Joachim du Bellay, le second des sept, les rejoignit bientôt. Muretus (Marc-Antoine Muret), passionné de latin, qui jouera un rôle important sur la création de la tragédie française, y était aussi étudiant à la même époque.
La période d'étude de Ronsard dura sept années et demie et le premier manifeste de ce nouveau mouvement littéraire prônant l'application des principes de la Pléiade a été écrit par Du Bellay. Défense et illustration de la