La politique de la ville

I. Le développement du phénomène urbain dans les années 50-70

Elle recouvre la coordination sur plusieurs centaines de quartiers à problème, d’un grand nombre d’interventions publiques sont contractualisées avec les collectivités locales et qui cherchent à associer la collaboration active des habitants.

En 1946, 25% de la population était urbaine, en 1990 à 75% et en 2000 à 80%.

Il y a un gonflement des grandes villes avec l’envahissement des campagnes, c’est la péri-urbanisation.

Les années d’après-guerre correspondent à une période d’expansion économique. Ceci à des répercussions sur l’organisation de l’espace urbain : forte industrialisation, forte exode rural et crise du logement en milieu urbain. Il était donc impératif de répondre à ce besoin de logements décents par l’éradication des bidonvilles, par la construction de grands ensembles, par la création de villes nouvelles.

1957 : création des zones d’urbanisation prioritaires (ZUP) remplacées par les zones d’aménagement concertées (ZAC).

Mais les architectes n’ont pas évalué les conséquences de faire de telles bâtisses. Les gens ne peuvent plus se supporter.

L’urbanisation des années 50 à 70 a des conséquences visibles sur les problèmes rencontrés aujourd’hui dans certains quartiers. En réponse à ces différents constats de dysfonctionnement, il va s’élaborer une politique urbaine.

II. Les différentes étapes dans l’élaboration de la politique urbaine

A) Mise en place de politiques urbaines de 67 à 77

1967 : loi d’organisation foncière (LOF) a mis en place le plan d’occupation des sols (POS) qui réglemente et planifie l’aménagement du cadre bâti. Le POS doit mettre en place les orientations du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU).

1971 : création du groupe habitat et vie sociale (HVS), avec des médecins, des architectes et des travailleurs sociaux. S’interroge sur les