Pour inscription
ET DE eMÉTIERS
eCertaines banques vont devoir renoncer à tirer une part importante de leur produit net bancaire de leurs opérations pour compte propre. Elles doivent revenir à leur métier de base : financer les agents économiques.
Il ne faut pas epour autant arrêter les recherches, freiner les innovations financières ni condamner la titrisation. Il faut en revanche les orienter vers la satisfaction des besoins de l’ensemble des clientèles au travers des multiples métiers classiques de la banque (intermédiation, financements spécialisés, gestion d’actifs...).
Les fonds propres sont coûteux et les exigences en la matière vont sans doute augmenter. Il faut donc réfléchir aux meilleures stratégies possibles afin d’optimiser leur emploi. Certains métiers devront être privilégiés, dans une approche plus maîtrisée du risque.
En 2009, la distributione de dividendes au titre de l’année 2008 devrait être très prudente. Il n’est en effet pas concevable de demander l’aide des États et de continuer à distribuer des dividendes en numéraire alors qu’il est de l’intérêt bien compris de la banque et de ses actionnaires de renforcer les fonds propres et donc de mettre les bénéfices, s’ils existent, en réserve. En cas de résultats bénéficiaires en 2008, s’il devait y avoir distribution de dividendes, seuls la forme de distribution en actions pourrait être envisageable. Il en va d’un risque de détérioration de l’image de la banque, déjà très dépréciée par la crise financière, détérioration qui irait en s’aggravant si la crise économique s’avérait plus forte que prévu.
C - RENFORCER LE CONTRÔLE INTERNEe
Les normes prudentielles de Bâle II accordent une grande importance au contrôle interne. Les établissements financiers doivent s’assurer qu’ils disposent des outils adéquats de contrôle du risque et les autorités de régulation vérifient cette adéquation. Ces vérifications ne doivent pas se limiter