Ce chapitre nous éclaire sur plusieurs points. Tout d’abord, on peut constater à travers l’exemple de la Grande-Bretagne, du Japon, de l’Amérique-du Nord, de l’Australie, ou encore des « dragons »… que le commerce peut favoriser le développement et la croissance économique. Cependant, ce dernier ne fait que participer à ce développement industriel, mais ne suffit pas seul. En effet, d’autres éléments vont également jouer un rôle fondamental dans l’essor économique comme par exemple la libéralisation du commerce…
Deux avis vont s’opposer sur cette libéralisation du commerce. Tout d’abord, il est vrai que la libéralisation a un effet positif sur la croissance, cependant elle ne représente qu’un facteur parmi tant d’autre et certainement pas le plus important pour la croissance. Prenons l’exemple de la Chine qui a commencé à croître rapidement vers la fin des années 1970 alors que la libéralisation de son commerce n’a commencé que fin des années 1980. La libéralisation peut être (ce n’est pas toujours le cas) une force positive pour le développement d’un pays. Cependant ses bienfaits dépendent de toute une gamme d’autres facteurs, ce qui explique pourquoi la libéralisation aboutit à des résultats différents (positifs ou négatifs) selon les pays.
La question sur la libéralisation est source de conflits puisque personne ne peut réellement affirmer que cette dernière est une variable tout aussi importante pour le développement que l’éducation, les institutions, la santé ou encore la géographie… Mais personne non plus ne peut affirmer avec certitude qu’elle n’apporte rien à la croissance ou au développement d’un pays.
En résumé, la libéralisation du commerce peut permette le développement comme on a déjà pu le constater dans de nombreux pays mais, cette réussite de la libéralisation dépend de très nombreux facteurs…
Face à cette libéralisation, d’autres pays ont préféré se tourner vers des politiques commerciales. En effet, on a pu voir depuis la 2nd Guerre mondiale