Pour une societe de decroissance
Défis de notre Planète
320-215-VM (2-2-2)
POUR UNE SOCIÉTÉ DE DÉCROISSANCE
Travail présenté à : Pierre Paiement
Cégep du Vieux-Montréal
4 novembre 2011
Pour une société de décroissance
Bien que prônée par la majorité des gouvernements tant de gauche que de droite et soutenue par les mouvements altermondialistes, la croissance est-elle le remède à tous les maux de la société ou n’est-elle pas plutôt un piège autodestructeur ? Malgré l’accumulation des richesses, la société de croissance est victime du productivisme à outrance et des gaspillages des ressources naturelles et il y subsiste toujours des inégalités sociales. C’est pourquoi, selon l’auteur, Serge Latouche, il faut s’attaquer dès maintenant à la décroissance qui fera en sorte qu’on devra réorganiser la société et changer nos valeurs pour atteindre le bien-être personnel et collectif. Avec comme objectif principal la justice sociale, il faut tendre vers la qualité au lieu de la quantité, sur la coopération au lieu de la compétition et à une humanité libérée de l’économisme.
En 2002, l’ex président des États-Unis, George W. Bush a dit que : « Parce qu’elle est la clef du progrès environnemental, parce qu’elle fournit les ressources permettant d’investir dans des technologies propres, la croissance est la solution, non le problème ». Plusieurs sont en accord avec ces propos parmi lesquels on retrouve des gens de la gauche et des altermondialistes. Ils sont convaincus que la croissance est la solution pour régler les problèmes de la société parce qu’elle est créatrice d’emplois et qu’elle suscite une répartition plus équitable. Selon cette pensée notre bonheur doit passer par plus de croissance, plus de productivité, plus de pouvoir d’achat et donc plus de consommation.
Mais cette surconsommation, ce gaspillage des ressources au cours des dernières décennies sont maintenant responsables de nombreuses catastrophes. On se trouve maintenant dans la tourmente à bien