Philosophie

Pour être heureux faut-il satisfaire tous ses désirs ?

En 1831, Honoré de Balzac écrit son roman, La Peau de chagrin qui est ensuite publié dans Romans et Contes philosophiques. Ce roman met en scène un jeune homme banal nommé Raphaël De Valentin, qui lors d’une soirée, joue aux jeux sa dernière pièce d’or. Il perd et décide donc d’en finir avec la vie. Préférant attendre la nuit pour que son suicide reste mystérieux, il marcha longuement, puis entra dans un magasin d’antiquité. Lorsque le vieux vendeur, personnage énigmatique, fit apparition, Raphaël lui fit part de ses mauvaises intentions. Mais après avoir conversé, l’antiquaire lui montra un objet rare : une peau de chagrin, ayant comme pouvoir d’exaucer tout les désirs de son propriétaire. Mais chaque désir exaucé fera diminuer la taille de la peau : « Le cercle de vos jours, figuré pas cette Peau se resserra suivant la force et le nombre de vos souhaits, depuis le plus léger jusqu’au plus exorbitant ». Le jeune homme accepta ce pacte diabolique, sans se soucier des mises an garde de l’antiquaire. Quelques années plus tard, il devient l’heureux propriétaire d’un hôtel particulier. Conscient de la fragilité de sa situation, il vit reclus et s’arrange pour ne plus rien désirer. Mais le destin en fit autrement, Raphaël eut recours à sa peau de chagrin pour aider son ancien professeur, et à son grand malheur la peau rétrécit. Un beau jour, Raphaël aperçoit Pauline, la femme qui l’a tant aimé les années précédentes, qui est devenue immensément riche. Les deux jeunes gens expriment leur amour mutuel et font le vœu de se marier. La peau de chagrin diminue inexorablement. Pour échapper au sortilège de ce talisman, Raphaël le jette d’abord au fond d'un puits. Mais, l’un des jardiniers retrouve la peau et l’apporte à Raphaël. Elle ne mesure plus que « six pouces carrés de superficie » (15,24 centimètres carrés de superficie). Raphaël, essaye alors de s’adresser à des savants pour stopper