Pourquoi 300 mots?
En effet, si un cadre moyen lit plus vite qu’un étudiant à l’université, il reste plus lent qu’un professeur d’université. Tout dépend donc de ce que l’on entend par «réussir».
Élèves de CE2: 150 mots par minute
Élèves de quatrième: 250 mots par minute
Un étudiant à l’université moyen: 450 mots par minute
Un cadre moyen: 575 mots par minute
Un professeur d’université moyen: 675 mots par minute
Les lecteurs rapides: 1.500 mots par minute
Le champion du monde de lecture: 4.700 mots par minute
L’adulte moyen: 300 mots par minute
Pour que ces taux soient parlant, il faut considérer que c’est la vitesse à laquelle chacun lit quelque chose de sérieux, qui demande une certaine concentration, comme ce qu’ont l’habitude de lire les «grands» de ce monde, toujours selon le journaliste de Forbes.
En ce qui concerne les journaux et les blogs, il considère que nous lisons une vingtaine d’articles par jour, c’est-à-dire que nous y passons 33 minutes par jour (y compris le week-end). Si, comme les hommes d’affaires nous lisons plusieurs magazines par semaine, cela nous prend 50 minutes par jour. Il faut ajouter quinze minutes supplémentaires pour les livres (si on considère qu’on en lit un par mois).
En comptant en plus les mails, les textos, les chats etc., il faudrait au lecteur moyen au moins deux heures par jour de lecture afin d’être au même niveau que ceux que le journaliste considère comme réussissant le mieux.
Des espaces plus grands pour lire plus vite
La vitesse de lecture est souvent un handicap pour les personnes dyslexiques, comme le rappelle le Daily Telegraph. C'est pourquoi des chercheurs européens se sont penchés sur le problème. Selon une étude parue dans Proceedings of the National