Pradis fiscaux et crise financière
Université Paris-Dauphine 25 avril 2009
Le terme de paradis fiscal est pour moi assez restrictif. Quitte à utiliser un terme anglais, le terme de « place off-shore » me parait plus juste. Car si la motivation fiscale est importante, la fonction de ces places est, plus généralement de proposer aux institutions et résidents érn esl mo e déh p e a x rge nain f a c rsq ’ l si tf cl , t g r e yn ’ a p r u é l a c me tt s i ni e ue e oe i a s o n è ls n s e jr iu s pu e t l s o a t s Ba ci l re td ci ,éh p e a x rsre ui q e, rd ni l u ur . l hr ’ g n u r d ee e n a me ca p r u éev s obligatoires ou a x n r spu e t l sd B l no tp sp u pe èe moiain u ome rd ni l e â ’n a o r rmi ee e r t t v o l v s n o l f u ef cl Cette distinction est importante car la critique des paradis ’ ai u a r d i a . é o a s e fiscaux peut se fonder sur une multitude de critères notamment de morale, ’ ut dé i q éou def aité. ’ ic fc Ces paradis fiscaux ou places off-shore ont été mis au devant de la scène et se sont vu imputer une responsabilité lourde dans la crise même si le communiqué du G20 de Londres (2 avril 2009) ne leur consacre que quelques lignes. Cette accusation est justifiée par un constat : le poids des paradis fiscaux dans les transactions financière. Par exemple, ils représenteraient à peu près la moitié des prêts internationaux ou des dépôts. Ils permettraient aux institutions financières – banques, hedge funds, fonds de pensionaccumuleraient des actifs toxiques ou favoriseraient des prises de risques excessives accroissant le risque systémique. J n si p scr i q ect n l datq esil b n L scirsfrmie xsu e t e e us a et n u e a ge ’ a u ote o . e hf e aa n u o v n a t f avancés pour alerter les o iin p biu s etq ’s s b sn sr u e définition pno s u l e s ui e ae t u n q l extrêmement large des paradis fiscaux. Pour 100 placés dans une place off-shore, environ 40 le sont au Royaume Uni, 30 dans des pays européens et le reste