Les musées, les opéras, les théâtres, les cinémas, les salles de concert sont les lieux fréquentés afin d’assouvir nos curiosités culturelles, à la recherche d’un enrichissement personnel. Ces lieux de consommation de la culture proposant des objets culturels, exposition d’art, ballets, pièce de théâtre, films, musique, pour lesquels le public envisage d’apporter plus ou moins d’intérêt. Nous établissons des ordres de préférences quant aux pratiques que nous mettons en œuvre et pour lesquelles nous choisissons d’y investir du temps.

Cependant la frontière entre objet d’art et objet de consommation est fine. Les publics pratiquant ces lieux culturels, en font-ils pour autant une pratique culturelle régulière, ou cela correspond-il à une forme de divertissement ? Comment peut-on alors définir nos pratiques culturelles ?
Car si l’on étudie toutes les terminologies du mot culture, nous nous apercevons que ce terme englobe un grand nombre de pratiques. Nous constatons que les comportements quant au choix des pratiques culturelles, ne sont pas identiques d’une société à l’autre. De ce point de vue, toutes les pratiques les plus banales que nous exerçons au quotidien sont culturelles, comme cuisiner, jardiner, lire, écouter de la musique ou regarder un film…
La définition de Philippe COULAGEON de pratiques culturelles tente de délimiter ces pratiques à l’aspect esthétique de la culture artistique.
Par pratiques culturelles, on entend généralement l’ensemble des activités de consommation ou de participation liées à la vie intellectuelle et artistique, qui engagent des dispositions esthétiques et participent à la définition des styles de vie : lecture, fréquentation des équipements culturels (théâtres, musées, salles de cinéma, salles de concerts, etc.), usages des médias audiovisuels, mais aussi pratiques culturelles amateurs.

Nous retenons cette terminologie des pratiques