Principes du contrôle de gestion
Le manager performant doit être en mesure de piloter de manière de plus en plus fine son activité. Il dispose à ses côtés d’un copilote navigateur qui doit l’assister à maintenir le cap, l’alerter en cas de dérive et l’aider à prendre des décisions pour corriger la trajectoire. Ce pilotage de la performance repose pour une large part sur la bonne compréhension et l’utilisation des outils de gestion à sa disposition. Les plans, les budgets, les tableaux de bords, la comptabilité générale et analytique sont autant d’outils de pilotage que le navigateur doit savoir utiliser pour fixer les objectifs de son équipe, interpréter les écarts, engager les actions correctives et remplir sa mission avec toute la réactivité et la flexibilité qu’exige la compétition économique.
De surcroît, l’amélioration de la performance de l’entreprise doit prendre en compte les attentes des clients, du personnel, des actionnaires et des parties prenantes.
1. LA MISSION DU CONTROLE DE GESTION
1. Les principes et démarches du contrôle de gestion
La fonction et le métier de contrôleur de gestion ont considérablement évolué au cours de ces dernières décennies : d’une fonction technique traditionnelle centrée sur des outils quantitatifs et monétaires, le métier de contrôleur de gestion évolue actuellement vers des fonctions de conseil et de communication.
Longtemps, mettre sous contrôle a consisté à définir des objectifs de résultats , d’activité et de moyens (PREVOIR), mesurer les réalisations et identifier les dérives éventuelles (MESURER) et décider des actions correctives à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs définis (REAGIR). Ainsi défini, le but du contrôle de gestion est d’atteindre des objectifs. Une activité est dite « sous contrôle » lorsque son déroulement est orienté et constamment ajusté de façon à atteindre un objectif prévu avec une marge d’erreur prédéterminée. L’activité est maîtrisée.
Le contrôle de