Procedure d'implantation afrique du sud
L'Afrique du Sud présente aujourd’hui un circuit d'importation assez traditionnel :
- les importateurs qui achètent des marchandises à des fournisseurs étrangers et connaissent le marché et la législation affectant les produits. Ils peuvent souvent distribuer dans tout le pays et jouent fréquemment un rôle stratégique dans le succès d'un produit ;
- les grossistes qui fournissent non seulement le commerce spécialisé, mais aussi les grands magasins, supermarchés et hypermarchés.
- les agents commerciaux qui importent les marchandises et signent les documents des exportateurs qu'ils représentent, mais ne prennent pas possession des produits. Ils se limitent à promouvoir, négocier ou concrétiser des opérations au nom et pour le compte d'une ou plusieurs entreprises, moyennant commission sur une zone déterminée.
Ces structures sont incontournables. Le choix de son futur importateur par un producteur est primordial et doit être mûrement réfléchi ; le viticulteur doit se demander si l’importateur dispose de produits concurrents, quelle est sa situation financière et s'il se contente de suivre les appels d'offres du monopole ou s'il démarche aussi la restauration.
La distribution moderne ne concerne que 10 % du commerce en Afrique. Le colportage est le système dominant.
Comment vendre sa marchandise à des populations en large majorité encore rurales qui n’ont pas accès à la distribution moderne ? En Afrique, 90 % du commerce passe encore par les circuits traditionnels du colportage, marchés et échoppes de rues. Les grands distributeurs français sont d’ailleurs absents du continent où se sont implantés des Américains comme Walmart ou Massmart, surtout présents dans les pays anglophones. Des « shopping malls » existent aussi en Afrique du Sud et au Kenya, mais pour l’essentiel c’est aux marques d’aller sur le terrain à la rencontre des consommateurs.
Système pyramidal
Pour espérer s’implanter, la première étape consiste à s’associer avec