Couleur des yeux chez la drosophile (corrigé) DM 290909

On cherche d’une part à montrer que le phénotype peut-être défini à différents niveaux entre lesquels il existe une relation et d’autre part à expliquer l’apparition des différents phénotypes. Différents niveaux de définition du phénotype La couleur des yeux des drosophiles correspond au phénotype macroscopique. Quatre phénotypes sont possibles : yeux blancs, rouge vif, rouge foncé et brun. La couleur des yeux est due à la présence (brun, rouge) de pigments ou à l’absence de pigment (blanc), c’est le phénotype moléculaire. La synthèse des molécules de pigments résulte de la réalisation de chaînes métaboliques permettant la transformation du tryptophane. Ces réactions pour se dérouler, nécessitent l’intervention d’enzymes. Ainsi se défini le phénotype biochimique. Le phénotype biochimique permet la réalisation du phénotype moléculaire lui-même responsable du phénotype macroscopique. L’origine des différents phénotypes moléculaires Ceci revient à comprendre l’origine de la synthèse des différents pigments ou l’absence de synthèse de tous les pigments pour le phénotype yeux blancs. Le phénotype moléculaire peut-être modifié à la suite de l’inactivation d’une enzyme intervenant dans une voie métabolique. Si l’enzyme 3 (Enz.3) est non fonctionnelle le pigment rouge n’est pas synthétisé mais la synthèse du pigment brun reste possible : le phénotype yeux bruns est réalisé. La non fonctionnalité de l’enzyme 1 ou 2 empêche la synthèse du pigment brun, la synthèse du pigment rouge est possible : le phénotype yeux rouges est réalisé. Les yeux blancs sont dus à la non réalisation des 2 voies de synthèse impliquées. Enz.3 doit-être non fonctionnelle en même temps que Enz.1 et/ou Enz2. Si les 3 enzymes impliquées sont fonctionnelles la synthèse des pigments rouge et brun permettra la fabrication du pigment rouge vif et les drosophiles auront les yeux rouge vif. Une explication à l’existence d’enzymes fonctionnelles ou