Promesse de contrat
Les religions monothéistes considèrent le temps comme étant le propre des hommes et de la vie sur terre car la vie d’après la mort est sans fin. Qu’il s’agisse de l’enfer ou du paradis. Rappelons-nous de la célèbre parabole de Jésus « rendez à césar, ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu ». Dieu étant considéré comme l’Eternité donc atemporel. Quid du purgatoire dans la religion catholique ? Il semblerait qu’il existerait bien un temps car l’on a espoir d’en sortir.
Le temps est une institution sociale qui se présente comme une réalité objective et une réalité subjective. Il s'agit d'une notion familière, dont on fait un usage fréquent dans la conversation. Le temps se caractérise à la fois par une évidence et un caractère énigmatique. Chacun a une idée de ce qu'est le temps, parce que nous en faisons tous l'expérience. Nous en avons une représentation suffisante pour les besoins de la conversation, suffisante pour nous faire comprendre, pour que nous croyions parler de la même chose. Pour autant le temps n’est pas un concept clair, ni une valeur culturelle homogène. En réalité, il est vague et confus. Des difficultés apparaissent lorsqu’il est question de sa définition. A ce propos, Saint Augustin disait : « Qu’est ce donc que le temps ? Si nul ne me le demande, je le sais. Si je veux l’expliquer à qui m’interroge, je ne sais pas ». La question du temps interpelle tous les scientifiques de toutes disciplines de toute époque et le problème de sa définition reste entier. Les philosophes font partis de ceux qui se sont le plus penché sur la question du temps et sont loin d’être d’accord sur un concept unique compte tenu des variétés innombrables de conceptions culturelles et sociales du temps. Pour la philosophie matérialiste, le temps a une