Propos , le beaua voyage
Dans le sonnet intitulé « Heureux qui comme Ulysse… » paru en 1558 et extrait du recueil Les Regrets, appartenant au courant humaniste, Du Bellay compare sa situation à celle de deux héros légendaires et oppose à la grandeur de Rome la douceur de son village, exprimant sa préférence pour le pays natal et nostalgie.
Le thème principal de ce texte est le pays d’appartenance de l’auteur. Il nous communique son regret et sa nostalgie qu’il ressent par rapport à celui-ci. Il faut noter que lors de l’écriture de son recueil, il habitait Rome, endroit qui sera un thème secondaire de cette œuvre.
Les comparaisons antithétiques sont nombreuses dans les vers de ce sonnet entre la France, plus spécifiquement son village natal de Liré, et Rome. « Loire Gaulois … Tibre Latin » (v.12), « petit Lyré … mont Palatin » (v.13) et « air marin … douceur angevine » (v.14).Du Bellay emploie des mots à prononciation plus dure et grave pour les mots touchant la ville italienne « marbre dur » (v.11) tandis que des mots plus doux et aigus pour traiter de sa France natale « ardoise fine » dans certaines de ses antithèses.
Visiblement, le poète voulait nous communiquer son mal de vivre en étant à Rome et non de retour dans son pays d’appartenance. Comme mentionner ci-haut, nous ressentons son regret et sa nostalgie de son absence de la France et que son pays lui manque grandement comme les mots « Hélas » (v.5) et « pauvre maison » (v.7). Le fait qu’il utilise le terme « la cheminée » (v.6) nous reflète aussi son attachement à son village en parlant de celle-ci comme étant une maison. Sa demeure lui apporte aussi une grande fierté comme mentionner par le mot « d’avantage » (v.8) quoique que