Prostitution
LA PROSTITUTION DE RUE AU CANADA
Doreen Duchesne
Faits saillants n En 1995, presque toutes les 7 165 affaires de prostitution déclarées par la police au pays comportaient une infraction relative à la communication dans le but d’acheter ou de vendre les services d’une personne se livrant à la prostitution (92 %). Dans les autres affaires, il s’agissait d’infractions relatives au proxénétisme (5 %) ou aux maisons de débauche (3 %). Graphique A Les fluctuations annuelles dans le nombre d’affaires de prostitution déclarées par les secteurs de compétence sont fréquentes Affaires relatives à la communication et découlent généralement de changements dans l’application des dispositions sur la communication, plutôt que dans le volume au Canada d’activité criminelle (graphique A). Par exemple, entre 1994 et 1995, le nombre total d’affaires de prostitution au Canada a augMilliers menté de 29 %, principalement en raison d’une hausse 12 12 considérable des infractions relatives à la communication à Vancouver. Cependant, cet accroissement faisait suite à une forte 10 10 baisse enregistrée au cours des deux années précédentes, imputable surtout à Toronto, Edmonton et Calgary (en 1994), et à 8 8 Vancouver (en 1993). La grande majorité des personnes accusées d’une infraction liée 6 6 à la prostitution en 1995 étaient des adultes de 18 ans ou plus (97 %). Le pourcentage relativement faible de jeunes (de 12 à 4 4 17 ans) mis en accusation peut être attribuable au fait que la police confie souvent leur cas à des agences de services sociaux au lieu de porter des accusations. 2 2 Depuis décembre 1985, lorsque les dispositions sur la communication ont remplacé celles sur la sollicitation, un nombre plus élevé 0 0 d’hommes sont mis en accusation. Entre 1986 et 1995, près de 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 la moitié (47 %) des personnes accusées de communication Source : Programme de déclaration uniforme de