préparation oral de français
1. Le monde est un théâtre
2. Les vacations farcesques
3. La leçon de Montaigne
Entre 1586 et 1587, Montaigne aborde la fin de sa vie, et c’est à ce moment-là qu’il écrit le chapitre X du livre III des Essais, « De ménager sa volonté ». Il y explique comment vivre sans se faire de souci, comment se « ménager ».
Le thème développé dans cette page est de ceux qui reviennent constamment dans les Essais, notamment au Livre III : savoir prendre ses distances par rapport à sa fonction et par rapport à son opinion, si fondée qu'on la croie. Notons que Montaigne a eu, dans les deux cas, beaucoup de mérite à ce détachement : il était lui-même un grand personnage, à l'occasion hôte de son roi, et il vivait en un temps où le fanatisme était plus courant que la tolérance. C'est pourquoi, sans doute, il a défendu la tolérance avec tant de conviction.
La Bruyère, Les Caractères
1. Un être suffisant
2. Dans une société policée
3. L’habilité du portraitiste
La Bruyère nous donne son idée des convenances à respecter dans une société polissée. Il présente les règles de savoir vivre, de bonnes manières et dresse un portrait du type même du causeur pervertit par l’orgueil et la fatuité.
Le dénouement donne raison à la discrétion et à l’authenticité contre le paraître. Arrias est pris à son propre piège qui est celui du langage. La force du texte vient de la mise en scène que la bruyère propose et qui devient une mise en pièce du personnage sans que la morale soit dite.
La fontaine, La besace
1. Un récit alerte
2. La critique des animaux
3. La moralité
Au 17e s, la littérature s’efforce d’instruire tout en distrayant. Fidèle à cette exigence du classiscisme, La fontaine propose en 1668 ses premiers livres de fables en présentant dans la préface leur utilité morale.
L’art de laFontaine réside dans la diversité des procédés pour instruire en plaisant. La moralité est intemporelle et La fontaine observe ses contemporains et dénonce leur