Psychologie politique

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Psychologie politique : La psychologie de la politique est un domaine qui s’est rapidement développé aux Etat Unis ces 30 dernières années et surtout à partir du retour du libéralisme qui comporte l’idée d’individu qui devient la pièce maîtresse du système politique. Après les ouvrages de Lasswell de 1930, les politologues américains emportés à la suite des sociologues par les courants quantitatifs abandonnaient ce domaine de recherche.
Depuis 1970, de nombreuses publications, la création d’une association internationale de psychologie politique et d’une revue intitulée : « Journal Of The International Society Of Political Psycology » à Los Angeles, traduisent la vitalité de ce secteur. Les difficultés rencontrées en France poursuivent, comme d’habitude, l’exemple des Etats Unis, en d’une part, qu’il existe peu de politologues possédant une formation de psychologues et d’une autre part, et surtout, un obstacle idéologique.
Il s’agit du triple héritage qui pèse sur les sciences sociales en France, à savoir un marxisme très vigilant à l’économie, un capitalisme intéressé par le seul profit. Enfin et surtout, un positivisme scientiste valorisant le rationnel incite peu à étudier l’aspect aléatoire et rationnel du politique.
Quelque historiens et politologues français ont retenu l’importance des facteurs psychologiques sur les plans individuels et collectifs, mais ils ont cédé à la facilité du recours à la psychanalyse qui n’exige pas les mêmes qualités de rigueur scientifiques.
Cependant nombreuses activités politiques méritent d’être étudiées sous l’éclairage de la psychologie à savoir la façon ou les façons de choisir son entourage, de concevoir des rapports avec l’administration, de recevoir des informations et de prendre des décisions. En sens inverse l’influence de la politique sur les individus permet de s’interroger sur les types de personnalité ou les facteurs personnels qui orientent vers ce type d’activité.
On se pose alors les questions suivantes

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