Psychomecanique

7729 mots 31 pages
COMPTES RENDUS

Mathieu VALETTE, Linguistiques énonciatives et cognitives françaises. Gustave Guillaume, Bernard Pottier, Maurice Toussaint, Antoine Culioli, Paris – Honoré Champion, coll. « Bibliothèque de grammaire et de linguistique » n° 24, 2006. 316 p. M. Valette propose ici une investigation originale tenant à la fois de la tâche de l’historien et de celle de l’épistémologue, par laquelle il entend « évaluer l’hypothèse selon laquelle la psychomécanique du langage de Gustave Guillaume est, d’une certaine façon, la première linguistique cognitive française ». Divisée en cinq parties, cette recherche nous conduit des fondements de la problématisation guillaumienne aux développements contemporains qu’ont proposés B. Pottier, M. Toussaint et A. Culioli. La première partie met au jour la « problématique » sur laquelle repose l’émergence des linguistiques énonciatives et cognitives. M. Valette y situe (chap. 1 : « Autour du Logos ») la linguistique au sein de problèmes qui appartiennent à l’histoire du langage et de la pensée d’une part, à celle des sciences d’autre part. Il expose ainsi l’« aporie fondatrice » sur laquelle repose la problématique de l’énonciation et de la cognition. Celle-ci apparaît comme le résultat d’une collision entre deux paradigmes complémentaires qu’elle se doit d’articuler et se trouve tendue entre l’opposition aristotélicienne de la puissance et de l’acte et l’opposition classique du déterminisme (mécanisme) et du mentalisme (finalisme). M. Valette brosse ensuite (chap. 2) un tableau de l’énonciation en France au XXe siècle et montre comment celle-ci s’est construite dans la critique de la formule finale du Cours de Saussure et dans une prise en compte toujours accrue des notions d’actualisation et de sujet parlant. Dans la seconde partie (« Pensée et langage chez G. Guillaume ») est dressé un panorama général du corpus guillaumien (chap. 3), divisé en deux grandes périodes articulées autour de l’année 1938. Ce choix, qui n’était pas celui

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