« Frère premier surveillant, qu’avons-nous demandé lors de notre première entrée dans le Temple ? »
« La Lumière, Vénérable Maître »
« Que cette Lumière nous éclaire »

« Que cette Lumière nous éclaire », pas la lumière du génie vaniteux de l’officier en loge, pas la lumière du savoir prétentieux, pas la lumière du maçon qui a appris les règlements généraux par cœur, pas la lumière de celui qui fait autorité dans la société, mais « cette lumière », celle-là et pas une autre, une lumière sans qualificatif. Même dans l’organisation de la franc-maçonnerie, cette lumière-là n’est pas facile à trouver.
L’organisation idéale de notre Loge doit être transparente et aucune différence notable ne devrait exister entre nous, si ce n’est dans la manière d’être et d’agir, dans la façon de se comporter.
Chez nous, il n’y a pas de différence entre un apprenti-maître et un autre apprenti-maître, certains ont plusieurs années d’expérience et sont capables d’aider les apprentis-apprentis, d’autres débutent, d’autres encore ont dévié, mais cela sans conséquence car l’esprit maçonnique et les qualités initiatiques restent de toute manière contenus dans le travail des rituels et des symboles. Ce n’est en effet pas un homme seul qui détient la Vérité, mais l’ordre maçonnique qui se perpétue de siècle en siècle. Aussi, il n’y a pas de hiérarchie proprement dite en maçonnerie mais des hommes responsables de la tradition. La différence entre nos tabliers réside plus dans l’engagement matériel que dans l’autorité spirituelle : et quand les deux sont présents en nous, nous avons vraiment affaire à un homme sage.
Parce qu’une marque de respect est la reconnaissance d’une valeur et que notre vie physique, émotionnelle et intellectuelle a beaucoup de valeur à nos yeux, nous voudrions être aimés et respectés. Beaucoup d’hommes ne travaillent plus à accroitre leur valeur mais à acquérir des marques extérieures de respect, et ils se donnent beaucoup de mal à être reconnus et courent