Quelle atitude en fin de vie
Acharnement ?
Euthanasie?
Soins palliatifs ?
Dr Christophe TRIVALLE
Service de Gérontologie et Soins Palliatifs
Hôpital Paul Brousse
« Nombre de débats actuels initiés par les pouvoirs publics me semblent redoutables. Ainsi en est-il des débats sur l ’euthanasie, l ’acharnement thérapeutique, le secret médical, dont je crains qu ’ils ne masquent, sous un alibi éthique, des préoccupations inavouables tels que le rationnement des soins et l ’obligation sociale de mourir. »
Pr Milliez 1990
Les grands principes éthiques
•Principe d ’humanité (dignité, hospitalité, compassion)
•Principe de justice (égalité des soins)
•Principe de finalité (aspect déontolologique et téléologique)
•Principe de non-malfaisance ou de bienfaisance (ne pas nuire, apporter un bénéfice)
•Principe d ’autonomie (autodétermination, consentement éclairé) •Principe de proportionnalité et de futilité (disproportion, acharnement) Code de déontologie médicale
Article 37: « En toutes circonstances, le médecin doit s ’efforcer de soulager les souffrances de son malade, l ’assister moralement et éviter toute obstination déraisonnable dans les investigation ou la thérapeutique. »
Article 38: « Le médecin doit accompagner le mourant jusqu ’à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d ’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage. Il n ’a pas le droit de provoquer délibérément la mort. »
Acharnement tthhéérraappeeuuttiiqquuee ((11))
Cette notion est apparue en même temps que la réanimation médicale dans les années 1950.
Il s ’agit de la poursuite de soins curatifs, alors que le malade n ’a plus de chances d ’en tirer un réel bénéfice. Chez le malade en fin de vie, il peut s ’agir : chimiothérapie, intubation, sonde gastrique, perfusion, examens complémentaires (prise de sang) ou même, prise de la TA.
Acchhaarrnneemeenntt tthhéérraappeeuuttiiqquuee ((22))