QUESTION SUR CORPUS
Tout d’abord, le premier indice nous prouvant que ces extraits appartiennent au récit d’apprentissage est le fait que le protagoniste de l’œuvre, soit « un jeune homme, nommé Zadig »
En outre, ce jeune homme doit affronter de multiples épreuves. En premier lieu il doit faire fasse, à la bêtise et la « jalousie » des Hommes. Ceux-ci sont intolérants face aux religions de chacun : « Un Chaldéen clame qu’il n’est qu’un seul culte, celui du poisson Oannès. » Dans le texte « Un héro parfait », la vanité d’Orcan « lui fit penser qu’il aimait éperdument Sémire » et voulu donc « l’enlever ». Dans « Du danger d’être savant », manquant de sens critique, « le grand veneur et le premier eunuque » sont persuadés de la culpabilité de Zadig. A cela s’ajoute la corruption de la justice qui se « soumet au Roi », la frivolité et le manque d’ « honnêteté » des femmes prêtent à abandonner leur mari et à le renier en échange d’une protection, le mari devient simplement un « homme […] qui fait des fromages excellents » . A cela s’ajoute l’hypocrisie des Hommes, capables d’embrasser quelqu’un et de dire qu’il a « très bien pris sa pensée » puis de lui « faire son procès. ».
Enfin, Zadig finit par acquérir maturité grâce à ses différentes épreuves mais aussi grâce aux guides qui l’ont aidés lors de son parcours initiatique. les personnages que Zadig parvient à rallier à la sagesse et à la raison, comme le pêcheur, les convives du banquet et enfin « l’ange Jesrad », qui apparaît sous les traits d’un ermite qui lui apporte une révélation philosophique. Zadig devient un homme et gagne en sagesse apprenant « combien il était dangereux d’être trop