Question sur britannicus de jean racine
Le lieu et le décor. «Bien que la scène soit unique, on peut dire qu'il y a trois lieux tragiques. Il y a d'abord la Chambre
[...], lieu invisible et redoutable où la Puissance est tapie [...]. La Chambre est contiguë au second lieu tragique, qui est l'Anti-Chambre, espace éternel de toutes les sujétions, puisque c'est là qu'on attend [...]. Le troisième lieu tragique est l'extérieur», écrit Roland …afficher plus de contenu…
Je ne veux point le perdre. Il vaut mieux que lui même entende son arrêt de la bouche qu'il aime" (Acte II, scène 3, V. 666-667-668)
Ici, vous digressez, c’est Hugo qui doit répondre à cela ! La naissance de ce monstre vient aussi de l'influence que sa mère a eu sur lui, une influence qui se retourne contre elle : "Las de se faire aimer, il veut se faire craindre" (dit par Agrippine dans Acte I, scène
1, V.11), il devient alors un monstre sur lequel elle n'a plus de contrôle. Cependant il hérite aussi de la cruauté de son père, mais …afficher plus de contenu…
Et vous, qu'on se retire » Cet abus d’impératifs révèle une faille.
L’acte II, sc. 2 le montre rêvant des larmes de Junie alors qu’il est incapable de lui parler : « Trop présente à mes yeux je croyais lui parler,/ J'aimais jusqu'à ses pleurs que je faisais couler. » C’est un fantasme : Néron est-il capable d’aimer vraiment ou n’est-il qu’un personnage sadique ?
L’acte II scène 6 montre sa cruauté envers Junie qu’il espionne alors qu’elle souffre de devoir feindre une rupture.
L’acte III scène 8 le montre incapable de répondre à Britannicus : Néron a-t-il une pensée politique ?
L’acte IV révèle son instabilité : il répond favorablement à ses trois interlocuteurs mais change systématiquement