Rachat d'action
En effet les dirigeants d’entreprise prennent des décisions de gestion de manière à maximiser la richesse de leurs actionnaires.
Faute de projets d’investissements séduisants, il vient un moment ou le plus intéressant consiste pour les entreprises à investir en elle-même, c’est à dire à racheter leurs propres actions.
Ajoutons à cela qu’il n’y a de politique d’autofinancement intéressante que si l’entreprise investit ses fonds à un taux de rentabilité supérieur ou égal au coût moyen pondéré du capital, qui est le coût de l'argent mis à la disposition de l'entreprise.
D’un point de vue théorique, lorsque l’entreprise n’a plus de projets suffisamment rentables, elle doit non seulement distribuer tous ses bénéfices, mais aussi restituer tout ou partie de son capital. C’est la “ décapitalisation ”.
En outre, le financement du risque de l’entreprise doit être assuré par des capitaux propres. Sinon, l’entreprise prend le risque d’une crise de trésorerie grave au premier retournement de conjoncture. Par contre, lorsque l’entreprise a acquis une position stratégique suffisante sur son marché pour conserver une rentabilité et une valeur, il devient normal de réduire le financement par capitaux propres et d’accroître l’endettement. Les flux de trésorerie disponibles sont devenus assez sûrs pour pouvoir supporter les échéances fixes et régulières de l’endettement.
Les capitaux propres servent à prendre le risque de l’entreprise : il est normal que, lorsque celui-ci paraît maîtrisé, le relais soit pris partiellement par des capitaux d’endettement.
Le rachat d'actions est le moyen technique le plus simple pour atteindre ces deux objectifs à savoir : rendre aux actionnaires des fonds devenus excédentaires et adapter