Racisme et xénophobie dans l'histoire
à travers l’histoire…
Le racisme et la xénophobie ne sont pas des phénomènes récents. Mais la peur et le mépris de l’étranger prennent des dimensions différentes selon les pays et les époques. Pour comprendre les racines de ces phénomènes, il faut retracer rapidement leur triste histoire.
De l’Egypte pharaonique au Moyen Âge
Selon les historiens, les pharaons égyptiens, quelques 3000 ans avant J.C., avaient un discours de haine vis-à-vis des étrangers, c’est-à-dire des « Nègres » (comme ils les appelaient), des Asiatiques ou des Juifs.
Dans l'Antiquité, l'esclavagisme était à la base des sociétés. A Athènes, la démocratie est limitée à une partie restreinte de la population. Les esclaves, les femmes et les « métèques » (les étrangers résidants) ne participent pas à la vie politique. Quant à l'Empire romain, il met en place un système judiciaire mettant l'esclave à la merci de son maître.
Avec la montée du christianisme, les persécutions vont se multiplier à l'égard des Juifs et des hérétiques (incroyants ou personnes remettant en cause des principes religieux). Le Moyen Âge est marqué par les croisades et l'antisémitisme. En 1215, le Concile de Latran interdit aux Juifs l'accès aux emplois publics.
Colonisation européenne et traite des esclaves
Mais le début de la colonisation (qui peut se dater en 1492 avec la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb) va ouvrir une ère de massacres et d'humiliations. Au nom de la supériorité de la race blanche et du christianisme, les Indiens sont tués, mis en esclavage et leurs civilisations détruites. Au début du 16ème siècle, les Espagnols vont jusqu’à se demander si les Indiens sont des êtres humains et s'ils ont une âme. En même temps, un commerce fait par les Européens amène des millions d'esclaves noirs africains sur le sol américain. Les Noirs sont considérés comme appartenant à une race inférieure et traités comme de vulgaires marchandises.
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