Raymond Aron se différencie des autres intellectuels, en dénonçant toute soumission au marxisme. Il juge l'explication d'une société basant sur la seule propriété des moyens de production comme médiocre. Il explique que des deux cotés de la frontière des Etats socialistes et démocratiques occidentales, se trouvent des sociétés industrielles avec des dénominateurs communs : de l'accumulation de capital jusqu'à la division du travail. Dans son document Démocratie et totalitarisme, publié en 1965, Raymond Aron envisage d'étudier les systèmes politiques des sociétés industrialisées qu’il décrit à partir de deux types idéaux : les systèmes de parti monopolistique et les systèmes constitutionnels-pluralistes et. Je vais traiter le texte de manière linéaire.

Étude du texte : « Concepts et variables »

La politique se définit comme un programme de spécialité et comme le domaine où s'attaquent ces divers programmes d'attribution. Elle semble être une partie de la collectivité social et est cette collection sociale. Dans cette première partie Aron va tout à tour étudier différentes hypothèses politiques. Il commence par une analyse ancienne. Dans sa Politique Aristote délivre trois systèmes différents : volonté d’un seul, volonté de plusieurs et volonté de la majorité. Montesquieu, dans De l'Esprit les Lois, distingue trois sortes de gouvernement : la monarchie, la république, et le despotisme ; à l’opposé de Aristote, il se préoccupe au pouvoir plus qu‘au quantité de personnes. Finalement, selon Marx, l'État sert toujours la classe dominante et jamais les ouvriers. Aron voudrait de préférence d'étudier les systèmes politiques des sociétés industrialisées. Peu importe qui détient l'autorité légitime d’un pays est titulaire de la souveraineté d'un pays, il ne peut donc exister de pouvoir de fait. Dans les sociétés modernes, le peuple n'est plus l’autorité légitime, car les procédures d'élections, permettre de transmettre la souveraineté ou du