recherches demandes en eau
Des défauts variés (Encadré) frappent cette connaissance d’incertitudes, à des degrés divers suivant les pays et les secteurs, particulièrement celles des demandes du secteur de l’irrigation (pourtant prédominante en quantité), et les historiques dont l’analyse tente de déduire des tendances. Dans plusieurs pays, la prise en compte de toutes les statistiques nationales successives, voire synchrones, disponibles se traduirait par des variations apparemment chaotiques qui reflètent visiblement les différences de validité des sources et des approches plutôt que les évolutions réelles (exemple : Espagne, Italie, Turquie, Egypte… ; . (Les données présentées ci-après sont donc à considérer avec prudence).
ENCADRE : LES CONNAISSANCES DES DEMANDES EN EAU ET DES UTILISATIONS SONT IMPARFAITES.
Les défauts de connaissance varient beaucoup suivant les pays, mais ils sont dus à des difficultés assez générales :
Les statistiques disponibles sur les demandes en eau et les prélèvements reposent plus sur des estimations que sur des énumérations. Elles sont affectées d’incertitudes variées, fortes surtout dans le secteur agricole. Elles ne distinguent pas toujours clairement les demandes d’approvisionnement des usagers et les prélèvements sur les ressources, ni ces derniers des « productions » d’eau, dans les pays où les uns et les autres ne coïncident pas, du fait du recours à des sources d’approvisionnement non conventionnelles.
Les secteurs d’utilisation, entre lesquels les demandes en eau sont réparties, ne sont pas définis partout de manière homogène et sont inégalement différenciés (confusion entre les demandes « des