REDACTION DE FRANCAIS : MELIAN DE LYS ET GAUVAIN

Or messire Gauvain s’élança tant que son cheval pouvait aller, vers Mélian qui n’en avait pas peur. Mais Gauvain lui brisa sa lance et le combattit si vivement qu’il l’éprouva très violemment et qu’il le jeta sur le sol. Ensuite il retint le cheval qu’il tint au frein, et il le donna à un valet disant qu’il allait à celle pour qui il bataillait. Gauvain lança à Mélian , gisant au sol, « Nous nous reverrons » ! Et il fit sa révérence aux spectateurs, la fiancée de Mélian de Lys, la soeur aînée de la petite fille pour qui Gauvain combattait, pleurait et courait en direction de son amour, qui, entre la vie et la mort, suppliait Gauvain de l’aider. La jeune femme criait, pleurait, souffrait pour son amant. Gauvain tendit amicalement la main à Mélian, celui-ci, tira fortement la main de Gauvain, si fort qu’il en trébucha et tomba à son tour. Le combat n’était pas terminé ! Gauvain, fou de rage envers celui qu’il avait voulu aider, attrapa Mélian par la cheville et lui la lui pressa si fort que Mélian ne pût que crier de souffrance et de peine. Gauvain se releva et dit « Est -ce ainsi que vous avez appris à accepter la défaite ? »Il prit son épée qui contenait des précieuses reliques et l’enfonça dans le dos de son adversaire, il la ressortit et s’en alla, reprit son cheval et partit au galop, l’estramaçon à la main à la recherche de celle qui avait demandé justice auprès de lui mais qui n’avait finalement pas assisté au combat. Il arriva sur le bord de l’eau, le paysage et l’océan s’élevaient devant lui. La journée s’annonçait douce, calme et lumineuse.
Gauvain porta sa main à son front, au dessus de son arcade sourcilière pour pouvoir mieux observer l’horizon, il vit, au loin, un dromon contenant une centaine de soudards.Il tourna la tête et vit un gigantesque et somptueux château de liais blanc comme la neige. Il se demanda alors si la demoiselle habitait ce château. Il en conclut donc qu’il devait aller vérifier.