Ecriture d’invention : composez un éloge du voyage dans lequel vous mettrez en valeur ses bienfaits dans la formation d’un être humain.

Ce retour en avion de plus de dix heures me permit de remémorer mon périple et de revivre ces grands instants. Tout débuta il y a trois jours, lorsque mon patron vint me voir dans mon bureau et me dit « Lefranc, voilà un billet aller-retour pour le Japon, notre journal fait un reportage sur ce pays, prends les plus belles photos que tu puisses faire et ramène les moi dans trois jours, un taxi t’attend en bas tu pars sur le champ ». Onze heures plus tard, a peine descendu de l’avion un taxi engagé par mon employeur me prit en charge. Après trois heures de route je lui demandai si Tokyo était encore loin et il me répondit dans un anglais approximatif que nous n’allions nullement à Tokyo mais dans la petite province de Kuzuza. Moi qui croyais passer un séjour dans l’une des plus grandes et modernes métropoles du monde, j’allais me retrouver dans le fin fond du japon. Durant le trajet, je songeai à Lamartine, qui dans son « Voyage en Orient », comme moi, a découvert des lieux dont il ignorait tout avant d’y aller, comme Jérusalem ou Constantinople. Dès que je posai mes affaires je partis aussitôt, mon appareil photo au cou, découvrir ce monde qui m’était jusqu’alors inconnu. Dès le début je remarquai une chose qui semble être un leitmotiv dans la culture ancestrale de ce peuple: c’est le calme. Une sérénité, même une certaine lenteur, dans les paysages mais aussi dans le cœur des hommes. Et comme dit le proverbe issu de la sagesse Japonaise « Un calme résolu qui fait face à la situation, sans tension ni insouciance. Un esprit ferme et calme. Qui laisse le corps se détendre mais pas l’esprit se relacher ». Je fus invité à prendre le saké traditionnel, un alcool du pays, chez monsieur Midori, un ami de mon patron. Il habitait dans un ancien sanctuaire qui appartenait à sa famille de célèbres samouraïs depuis des générations. En