Regimes matrimoniaux
REGIMMES COMMUNAUTAIRES (communauté légale réduite aux acquêts / communauté universelle)
● Les époux possèdent des biens personnels mais d’autres biens leur appartiennent en commun
● Cette communauté n’est pas une indivision : un époux ne peut demander le partage des biens communs à tout moment comme pour les biens indivis.
● fin du régime : décès – absence – divorce – séparation judiciaire – changement de régime matrimonial
● création de société : chacun des époux a le droit de devenir membre d’une société. Pour entrer dans une société, l’époux concerné doit faire un apport. L’apport d’un bien propre est effectué librement par l’époux propriétaire mais non l’apport d’un bien commun (apport en nature ou apport de deniers communs). La réglementation est la suivante :
- sociétés dont les parts ne sont pas négociables (SARL, SNC, SCS) : information du conjoint (LRAR ou signification d’huissier) + mention dans l’acte d’apport => qualité d’associé revendicable par l’époux pour la moitié des parts sociales.
Autorisation nécessaire pour : immeuble, fonds de commerce, exploitation, droits sociaux non négociables, certains meubles corporels, etc.
Les associés ne peuvent écarter l’un des deux époux
- sociétés dont les parts sont négociables : la qualité d’associé n’est reconnue qu’à l’époux apporteur du bien commun (mais les actions servies en échange sont un bien commun)
Action en nullité : ouverte au conjoint pendant deux ans à partir du jour où il a eu connaissance de l’acte (éteinte après)
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REGIMES SEPARATISTES
● Tous les biens possédés par les époux avant leur mariage et tous ceux qu’ils acquièrent par la suite leur appartiennent en propre et seront repris par eux (ou leurs héritiers) au moment de la dissolution du régime.
● Certains biens acquis en commun par les époux pendant le mariage sont indivis entre eux.
● Chaque époux répond seul de ses dettes, les créanciers n’ayant