Relations syrie-liban
I introduction
On ne peut pas comprendre les relations Syrie Liban sans connaître un certains nombre de faits historiques.
Le Liban est un Etat de 10 500 Km2 (soit moins d’un tiers de la Belgique), ce qui fait de lui le plus petit Etat du MO. Bordant la Méditerranée, il partage sa frontière nord et est avec la Syrie, et sa frontière Sud avec Israël.
C’est un territoire qui doit son nom a la Chaîne du Mont Liban qui la traverse du sud au nord, c’est un territoire riche en eau dans une région qui en manque terriblement. Ces indications ont de l’importance car elles font du Liban une région représentant un intérêt économique de part ses ressources et l’ouverture commerciale qu’il représente, et son relief vallonné en a fait de tout temps un refuge pour les minorités persécutées du MO.
Ces minorités ont été instrumentalisées par les puissances européennes que sont la France et l’empire Britannique, Napoléon soutenant des 1860 la communauté des Chrétiens maronites face aux Druzes.
L’éclatement de l’empire ottoman en 1919 suite a la 1ère GM amène la SDN a confié la gestion de la grande province Syrienne (qui comprenait alors le Liban actuel) à la France : c’est le mandat Français.
La France permet alors la création de l’Etat Libanais, le 1er septembre 1920, avec un territoire plus vaste que le territoire historique, ce qui constitue une amputation pour la Syrie, chose qui explique aujourd’hui encore la position de Damas.
Dès lors se mettent en place des luttes interne pour le pouvoir entre ses communautés que sont les communautés Chiites, sunnites, les Druzes, les chrétiens maronites et enfin les grecques orthodoxe.
Dans le cadre de la mise en place d’une cohabitation politique est signé en 1943, a la fin du mandat français, le pacte national, qui prévoit une répartition des pouvoirs entre les différentes communautés. C’est ainsi que le président de la république doit être un maronites, le président de l’Assemblée