La possession, le contrôle et la commercialisation des matières premières constituent, en dépit de l’évolution anarchique de leurs cours, des enjeux stratégiques. Le lien est étroit entre la maîtrise des ressources naturelles et l’affirmation de la puissance politique. Ainsi, l’Allemagne nazie entendait fonder son succès militaire sur le contrôle des gisements de fer de Suède et des puits de pétrole de Bakou. De même, l’Iraq cherchait, en envahissant le Koweït, au-delà des prétextes nationalistes, à s’assurer la maîtrise d’énormes champs pétrolifères. Quant aux Etats qui lui ont fait la guerre, ils entendaient, par-delà la défense du droit international, assurer leur libre approvisionnement en pétrole.

La possession, le contrôle et la commercialisation des matières premières constituent, en dépit de l’évolution anarchique de leurs cours, des enjeux stratégiques. Le lien est étroit entre la maîtrise des ressources naturelles et l’affirmation de la puissance politique. Ainsi, l’Allemagne nazie entendait fonder son succès militaire sur le contrôle des gisements de fer de Suède et des puits de pétrole de Bakou. De même, l’Iraq cherchait, en envahissant le Koweït, au-delà des prétextes nationalistes, à s’assurer la maîtrise d’énormes champs pétrolifères. Quant aux Etats qui lui ont fait la guerre, ils entendaient, par-delà la défense du droit international, assurer leur libre approvisionnement en pétrole.

Valeur stratégique des matières premières

La valeur stratégique des matières premières repose davantage sur la maîtrise de l’approvisionnement que sur la détention de ressources naturelles. Si l’Angleterre et l’Allemagne ont en partie bâti leur puissance passée sur leurs gisement de houille, le Brésil et la Russie, très riches en ressources naturelles, ne parviennent pas à le faire, alors que le Japon qui en est privé, a connu un formidable développement. C’est grâce à leur avance en matière de transports maritimes que les pays