Restauration
Ce qui n’est pas pour déplaire à ceux qui y ont investi. «Les stratégies publiques pour faire du Maroc une terre d'accueil touristique et d'affaires dope notre secteur», se réjouit André Harlbert, propriétaire du restaurant «A Ma Bretagne» à Casablanca. Et «ce ne sont pas les créneaux porteurs qui manquent», renchérit Rafik Slimani, propriétaire associé de la franchise de restauration japonaise Matsuri.
L’effervescence des affaires de ces deux restaurateurs, loin d’être une exception, révèle bien la bonne santé du secteur. Du côté de «A Ma Bretagne», on vient de mettre en place un concept «bistro» (traduisez des plats moins sophistiqués pour des prix allégés) tout indiqué pour une clientèle de cadres supérieurs… Une cible de plus en plus attrayante que ne laisserait filer pour rien au monde le très huppé restaurant casablancais.
Les détenteurs de la franchise japonaise Matsuri affirment quant à eux leurs ambitions expansionnistes. Leur plan de développement prévoit l’ouverture de 5 nouveaux établissements à l’horizon 2011, ce qui devrait porter à 8 le nombre d’unités de la chaîne au Maroc. Aucune ville n’y échappe : Casablanca, Marrakech, Tanger, Rabat… Pour cette dernière, «le besoin immédiat est de pas moins de 15 grands restaurants», tranche en bon connaisseur de la clientèle rbatie, Yann Lechartier, propriétaire du restaurant «Le Grand Comptoir».
Pour sûr, à voir les bénéfices qu’alignent les grands restaurants, les investisseurs devraient accourir. En effet -et en respectant toutes les obligations légales-, la rentabilité