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Plusieurs raisons pour expliquer ce phénomène. L'education : Auparavant les élèves semblaient changés t
Notre petit article sur la médiatisation du fait divers dramatique de la gare de Noisy-le-Sec a suscité beaucoup de réactions, d'approbations, de critiques ou de demandes de précisions, portant moins sur le fonctionnement des médias et l'absence d'informations précises sur les raisons de cette agression (ce qui était le sujet de notre billet), que sur les bandes de jeunes, les quartiers pauvres, la violence et la population « d'origine étrangère ». Ceci confirme la crainte que nous exprimions, à savoir que le traitement médiatique superficiel des faits divers favorise le recours à des généralités toutes faites que l'on vient ensuite plaquer sur les événements.
Pour prolonger la discussion, nous proposons ici de revenir non pas sur l'agression en question (encore une fois, l'enquête ne fait que commencer, attendons pour connaître le fin mot de l'histoire), mais sur ce qui a fait le plus débat sur ce blog donc : les bandes de jeunes, les quartiers pauvres, la violence et la population « d'origine étrangère ».
Contre les préjugés de type raciste, toute tentative d'argumentation semble vaine, la peur ou la bétise l'emportent définitivement sur la raison. En revanche, beaucoup de nos concitoyens s'interrogent ou s'inquiètent mais ne partagent absolument pas les conception racistes des précédents. Pour ceux-là - qui sont heureusement bien plus nombreux -, on propose de creuser un petit peu le sujet à travers la lecture d'une interview publiée mercredi 6 avril par lefigaro.fr.
Bonne lecture et à bientôt. LM
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Lefigaro.fr : Pouvez-vous dégager des tendances particulières dans les comportements des « jeunes » des quartiers sensibles aujourd'hui ?
Laurent Mucchielli : Entendons-nous d'abord sur ce qu'on appelle « aujourd'hui ». En fait, les études sociologiques font à