Rhinocéros monstruosité ou manipulation ideologique ?
». Par conséquent, leur caractère dévastateur est mis en évidence, ce qui rappelle des traits effrayants. En observant de près, on peut faire une comparaison évidente avec les armées en guerre, laissant derrière elles un endroit complètement abîmé. Cette liaison entre les actions des rhinocéros et les forces politiques sombres renforce encore plus l'idée du monstre au cœur de l'histoire. D'un autre côté, l'auteur utilise des adjectifs connotés pour décrire le rhinocéros comme une bête hideuse, « Un quadrupède stupide (…) Et féroce en plus... » (p.28), mettant en avant le manque d'intelligence de la créature et renforçant l'idée d'une monstruosité dépourvue de raison et empreinte de cruauté. En outre, l'ajout ultérieur de la description « ... un très gros animal, vilain …afficher plus de contenu…
Un exemple marquant en est le personnage de Jean, qui affirme avec conviction « La vie est une lutte, c’est lâche de ne pas combattre! » (p.34). Bien que les termes « lutte » et « combattre » semblent inspirants à première vue, ils prennent une tournure différente lorsqu’il déclare « (…) vous ne me verrez plus! Je perds mon temps avec un imbécile de votre espèce. » (p.50), révélant ainsi son choix pour le chemin du mal. Par ailleurs, il est possible de constater que d'autres personnages soutiennent cette symbolique monstrueuse en se laissant entraîner du côté obscur pour « suivre leur époque », comme le souligne Botard à la page