Risques majeurs
Comme toute entreprise, la banque n'est pas à l'abri de la survenance d'un événement plus ou moins prévisible présentant un danger, mais la spécificité de ses risques réside dans leur haut niveau de concentration. Pour les banques dont les activités sont indissociables de la prise de risque, leur exposition est exacerbée du fait de l’évolution du spectre des sources de risques qui s’élargit sous le coup de l’innovation financière, de l’accélération du rythme des opérations de la globalisation et de la judiciarisation de l’économie. Les risques majeurs ont une faible probabilité de survenance. Evaluer celle-ci et mesurer son impact est pourtant indispensable. . Nous évoquerons ici les 3 familles de risques majeurs auxquels les banques peuvent être exposées
Les risques bancaires : travaux d’intermédiation et activités connexes
- le risque de liquidité (ou d’illiquidité) - quand la banque présente un volume d’actifs mobilisable insuffisant pour faire face à une demande de remboursement de ressources (retrais, solde de compensation) - situation accentuée par le manque de qualité des emplois et la grande volatilité des ressources
- le risque de contrepartie (ou de crédit ou de signature) - provient d’une défaillance d’une contrepartie, incapable de faire face à ses engagements, d’où la nécessité de la découverte du client ainsi que l’installation d’un système de scoring
- le risque de marché (ou de prix) - évolution défavorable du prix d’un actif (opérations sur le portefeuille de négociation) - taux d’intérêt, variation des prix des actions, change, produits de base, de règlement…
- autres risques bancaires - risque de taux d’intérêt global, risque économique et risque pays
les risques opérationnels : sources communes à toutes les entreprises (ex : dysfonctionnement du système d’information pour les banques)