Roman-mémoire
Des mémoires : Texte par un narrateur, parle de lui-même (ne pas confondre avec un mémoire)
Roman-mémoires : autobiographie imaginaire/fictive. La personne censée écrire n’a jamais existé. (Début au 17ème siècle)
Définition de l’autobiographie par Philippe Lejeune : « Récit rétrospective en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle en particulier sur l’histoire de sa personnalité. »
(Philippe Lejeune, né le 13 août 19381, est un universitaire français spécialiste de l'autobiographie.)
Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau est une autobiographie (sensation de fin) couvrant les cinquante-trois premières années de la vie de Rousseau, jusqu'à 1767. Il lance le genre et est conscient de créer un genre. Rousseau emprunte le titre de son livre à Saint Augustin, père de l'église latine du IVe siècle. Il raconte sa jeunesse et ses erreurs pour rendre grâce à Dieu de lui avoir permis de se convertir, mais aussi afin de convertir d’autres hommes.
Pour qu’il y ait autobiographie il faut qu’il y ait un « pacte » entre l’auteur et le lecteur.
Contrat d’une biographie d’un auteur consiste à dire que je vais raconter ma vie, toute ma vie, rien que ma vie et tout sera vrai
Le lecteur s’engage à croire l’auteur sur parole
Les romans-mémoires précède l’autobiographie -> Seule différence, l’auteur ment et le lecteur sait qu’il ment mais fait semblant d’y croire.
Pseudo-mémoires : Le personnage qui est censé écrire n’est pas le même que celui qui écris
Mémoire de la vie d'Henriette-Sylvie de Molière par Madame de Villedieu -> Premier roman-mémoires considéré comme tel en 1672.
L’Histoire de Gil Blas de Santillane est un roman picaresque publié par Lesage de 1715 à 1735. Il est considéré comme le dernier chef-d’œuvre du genre picaresque -> Ce rapproche du roman-mémoires.
Le roman picaresque (de l'espagnol pícaro, « misérable », « futé ») est un genre littéraire né