Rousseau
Selon Jean-Jacques Rousseau, l’homme à l’état de nature est très isolé. Il vit l’instant présent, s’unissant avec la femme que pour la procréation. Le climat facile permet la pratique de la cueillette et fait en sorte que les conflits sont rares et sans conséquences. Les désirs de l’homme sont donc limités aux besoins essentiels de survie, soit la nourriture, la reproduction et le sommeil. À l’état de nature, l’homme est pourvu d’une bonté amorale et innocente puisque sa raison est peu développée. Il n’est donc pas porté à faire mal aux autres car il est trop sensible. Sa pitié lui donne une répugnance à voir souffrir tout être sensible, surtout son semblable. Sa tendance à se conserver lui vient de son amour de soi. Il a une liberté naturelle fondée sur le désir et la force. Finalement, sa perfectibilité est le potentiel de l’homme à développer de nouvelles facultés, lui permettant ainsi d’évoluer. Lorsque l’environnement autour de l’homme change, les facultés endormies de celui-ci s’éveillent. La prise de conscience de l’homme amène de nouveaux besoins. La fabrication d’objets telle la cabane entraîne une cohabitation avec la femme et l’apparition des familles par le fait même. L’homme réalise qu’il est avantageux de s’associer aux autres, par exemple pour la chasse et la pêche. La spécialisation fait son apparition avec les petites industries, les artisans et l’agriculture. Une dépendance mutuelle est créée, amenant l’enrichissement de certains. La jalousie s’installe entre les hommes, tout comme les inégalités sociales. Afin de régler les conflits, on propose d’établir des lois dans un contrat social, mais les riches et les puissants proposent un mauvais contrat qui ne fait que confirmer l’inégalité.
Deuxième partie
Les inégalités sociales entre les hommes sont inévitables. On peut cependant les contrôler d’une certaine façon avec l’éducation, mais la nature humaine a tendance à établir une forme de hiérarchie inégalitaire, principalement à