Rousseau
Aux yeux de Rousseau, l'état de nature est comme un état de dispersion. L'homme est seul, il se passe entièrement du secours de ses semblables, l'homme n'est donc pas social par nature, il n'est pas naturellement porté à s'unir avec ses semblables, en tout cas, pas durablement.Mais si l'homme primitif est asocial, il n'est pas pour autant antisocial. Bref, l'homme primitif est tout simplement indépendant, les hommes n'ont presque pas de relations entre eux, l'inégalité entre les hommes est presque nulle. Le Discours sur l'origine des inégalités se divise en deux parties : -La première partie est consacrée à la description de l'homme naturel, -La seconde à l'origine de la société Première partie : Rousseau envisage l'homme naturel sous trois aspects : -L'aspect physique (p 170 à 182 ) : l'homme naturel est un animal très bien organisé . -L'aspect métaphysique ( P 182 à 209 ) : Rousseau s'interroge sur la différence essentielle entre l'homme et l'animal, ce n'est certainement pas l'intelligence, c'est : -sa qualité d'agent libre -sa perfectibilité -L'aspect moral ( p209 à 218 ) : l'homme naturel a avant tout le soucis de sa propre conservation, il connaît "l'amour de soi", autrement dit un égoïsme instinctif et innocent. Enfin, il connaît un sentiment qui est antérieur à la réflexion qui est une répugnance innée de voir souffrir ses semblables : la pitié. Conclusion de la première partie ( p 218 à 222 ) : après avoir prouvé que l'inégalité est a peine sensible dans l'état de nature et que son influence y est presque nulle, Rousseau se propose de montrer son origine et ses progrès dans le développement progressif de l'esprit.
Jean-Jacques Rousseau[modifier]
Comme Hobbes, Rousseau suppose l’existence d’un « état de nature » avant l’instauration de l’état social. Bien sûr, il ne s'agit encore que d'une supposition théorique: l'état de nature est un état qui n'existe pas, qui n'a jamais existé et n'existera jamais, mais dont il est utile d'avoir une