Rousseau

1007 mots 5 pages
De nos jours, nous décrivons l’être humain comme un être évolué. Mais nous sommes constamment en train de guerroyer pour s’approprier les mêmes biens que le voisin. Rien n’est suffisant et nous sommes d’éternels insatisfaits de notre vie et de nos possessions. Nous avons l’impression d’être libre car nous sommes civilisés et que nous possédons bons nombres d’objets mais en même temps nous sommes encore obligés de faire certaines choses comme aller à l’école ou bien travailler pour avoir une bonne vie. Nous voulons toujours nous entourés de biens derniers cris mais nous sommes dans l’obligation de les payer. Nous pensons vivre dans une société affranchi et égale mais en réalité, nous vivons dans une société qui créée des privilèges aux uns au détriment des autres. L’argent domine notre civilisation et nous nous battons tous comme des animaux sauvages pour obtenir quelques billets verts. Quoi faire pour avoir une société plus juste alors que nous pensons être bien dans notre civilisation? Est-il possible de trouver une issue bien que nous soyons les artisans de notre propre malheur, êtres imbéciles et dégénérés? Comme Rousseau le montre si bien, la nature de l’Homme a changé au fur et à mesure que l’Histoire se dessinait. L’Homme naturel est devenu un être corrompu et artificiel et Rousseau pense qu’il faut l’observer comme il est aujourd’hui, dans l’environnement d’aujourd’hui en le dépouillant de tout ce qu’il a pu recevoir d’artificiel pour retrouver l’Homme naturel.
L’Homme civilisé est un être imbécile et dégénéré. L’Homme naturel connaît le bonheur et il n'aurait jamais, par lui-même, quitté l'état de nature. Qu’est-ce qui a fait en sorte que celui-ci est devenu civilisé ? L’Homme naturel qui commence à conceptualiser son environnement devient de plus en plus détaché de la nature et la considère même comme une machine que l’on peut manipuler à sa guise. En commençant à désigner un arbre avec le mot «arbre», l’être humain perd les liens qui l’unissaient avec

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