Ryanair et les low-cost
Une nouvelle logique d’affaires : les « low-fare » ou « low-cost » : les entreprises aux services à bas coût, a fait son apparition, depuis maintenant quelques années. Ryan Air en particulier, a bénéficié de l’apport d’Internet, et a lancé cette mode, qui s’étend maintenant à tous les services, location de voitures, coiffeurs, … Pourquoi Internet est-il le catalyseur d’un tel changement radical dans la façon de faire des affaires ? Si vous vous y prennez à l’avance, un vol Baden-Londres peut vous coûter 20€ aller-retour, ce qui semble incroyable à ceux qui découvrent cela pour la 1 ère fois ! Pourtant l’avion n’utilise pas un carburant spécial et inconnu, et les coûts d’essence sont les mêmes pour RyanAir que pour AirFrance. Par contre, le client RyanAir a lui-même fait sa réservation, en ligne. Grâce à Internet, il peut en effet maintenant en 10 minutes consulter
les vols disponibles et leur prix, et commander s’il le souhaite sa place, en la payant de suite grâce à sa carte bleue. D’autre part, et c’est là la beauté du modèle, RyanAir va négocier un pourcentage des augmentations de chiffre d’affaires des aéroports hôtes, et des magasins y siégeant. Et nous comprenons alors cette logique propre à Internet, du trafic, générateur de revenus. Si avant RyanAir, l’aéroport avait, disons pour l’exemple, 1000 passagers par jour, après, et de par l’attrait irrésistible de tels tarifs « cassés », le trafic peut peut-être aller jusqu’à décupler. En tous cas, il va au moins doubler, tripler, ou quintupler. Et ce surplus de trafic se traduit par un surplus de chiffre d’affaire des magasins. Et c’est une partie de ce surplus, aussi, que négocie RyanAir. Ainsi l’équation est simple : on touche d’une part, une partie des chiffres d’affaire des magasins locaux en plus, et d’autre part, n’ayant plus autant de vente de billets hors-ligne, on économise une grosse part des charges de personnel et d’infrastructure correspondante,