Rédaction à chute
Quand le jour vint j’arrêtai cette course nocturne au bord d’un étang situé au milieu d’une clairière. Je dessellai mon cheval qui était fatigué et épuisé. Il but et se reposa. Moi aussi je fis une pause. Après une petite réflexion je pris la décision de voyager seulement la nuit pour que ce « on » ne puisse pas me suivre. Je repris mon cheval et je partis chercher un lieu où je pouvais dormir et me reposer car c’était la nuit désormais que j’étais actif. Je trouvai un champ de blé à côté d’une route, je m’allongeai dans l’herbe verte et fraiche et je m’endormis.
Je me réveillai, il faisait nuit. Il était temps pour moi de partir. Je fuyais sans but car j’évitais cette chose inconnue et terrifiante. Toujours je restais sur mon cheval à fuir. Cette chose me suivait toujours ; les buissons bougeaient marquant sa présence.
Un nouveau jour se leva, je fis ma sieste dans une prairie, mais à mon réveil mon cheval avait disparu. Il avait fugué à cause de toutes ses nuits de courses incessantes. Je marchai donc seul dans le noir à l’aveugle.
Une ombre apparut en face de moi, une faux énorme me coupa en deux séparant mon corps et mon âme. A ce moment je ne mourus pas car j’étais déjà mort depuis longtemps mais je ne l’acceptais pas. La mort m’avait rattrapé.