Résumé de l'affaire du sentier ii
Ces chèques sont encaissés en Israël où la réglementation permet de faire endosser un chèque contre le versement de sommes en espèces par une autre personne que son destinataire. Les chèques étaient ensuite renvoyés aux banques correspondantes en France.
La dénomination de cette affaire vient du fait qu'elle a été découverte suite à "l'affaire dite du Sentier" où 85 personnes ont été condamnées. Cette affaire était une escroquerie au préjudice de banques et de compagnies d'assurances au milieu des années 1990, et son nom vient du quartier à Paris.
La Société générale, la Société marseillaise de crédit, la Barclays France et la Banque nationale du Pakistan sont renvoyées en correctionnelle. Un ancien procureur adjoint au parquet de Bobigny est également renvoyé devant la juge d'instruction du pôle financier du tribunal de Paris Xavière Simeoni qui renvoie les personnes et sociétés devant le tribunal correctionnel pour trafic d'influence, corruption passive, blanchiment aggravé et recel de fonds provenant d’abus de biens sociaux.
Le 28 janvier 2002,le tribunal correctionnel de Paris a condamné 88 des 124 personnes dans le procès du Sentier, à des peines de prison, parfois assorties de sursis. Il a également prononcé 36 relaxes dans ce dossier d’escroqueries de plus de 82 millions d’euros, organisée à partir du quartier parisien de la confection. La peine la plus lourde,7 ans de prison a été prononcée à l’encontre du cerveau de l’opération Haïm