Salma
Au cours de ces dernières années l’enrichissement mutuel entre la finance et la stratégie s’est posé avec plus d’acuité, cela est dû à 2 origine : la première tient au fait que la plupart des définitions proposées de la stratégie intègrent une dimension financière, pour A. Chandler par exemple, la stratégie est non seulement la détermination d’objectifs à long terme et l’adoption d’un plan d’action, mais encore l’allocation de ressources nécessaires afin d’atteindre ces objectifs.
Une deuxième origine se rapporte à l’évolution constatée de la fonction financière.
Son immersion progressive dans la réflexion stratégique a correspondu à la transformation de l’environnement financier. Jusqu’à la fin des années 1950, les attributions de la fonction financière étaient issues de la comptabilité et le métier financier était dûment circonscrit à un prolongement des opérations d’inventaire. Il s’agissait de dresser les états financiers qu’imposait la législation, parfois d’en donner une interprétation.
Aujourd’hui l’internationalisation et le décloisonnement des marchés , le phénomène de désintermédiation, la création de nouveaux lieux d’échange et la multiplication des offres publiques d’achat ont accentué la prise de conscience de tous les dirigeants de l’importance de l’environnement financier , et par conséquent la fonction financière est devenue de plus en plus importante et dispose d’une influence déterminante dans l’organisation, elle est parvenue ainsi à une phase de son développement ou il devient logique qu’elle participe à toutes les décisions stratégiques.
Prenons par exemple la décision d’investissement, cette dernière détermine de façon durable la nature de l’entreprise, mais aussi ses relations avec l’extérieur.
Il s’agit en effet d’une décision irréversible, déterminante, décisive, et revêt une importance majeure mettant en jeu le pouvoir et la propriété, l’argent et le temps.
Son évaluation stratégique est