Sciences et société : l'hypocrisie dénoncée
Bref, l’univers de la recherche, des sciences et technologies est vaste, aussi vaste que l’est la nature, le fonctionnement de l’univers et de la matière, et plus vaste encore si l’on considère dans cette démarche l’imagination humaine, infiniment riche. Dans ce tableau, l’univers et la matière existent simplement et ne s’embêtent pas de multiples complications logistiques ou analytiques.
L’homme a une propension, parfois utile mais pas toujours, à vouloir satisfaire sa curiosité, le plus souvent pour répondre aux grandes questions fondamentales, physique, chimie, maths, ou parfois aussi pour caresser l’ego du chercheur « découvreur ». Cette motivation personnelle est bien compréhensible mais elle peut avoir tendance à, disons, déborder, et la poursuite de la grande découverte peut aussi se traduire par une politique expansionniste et autoritaire au sein même du milieu scientifique. Quand ce n’est pas un problème d’ego, c’est le plus souvent des considérations économiques qui font tendre l’effort de recherche dans telle ou telle direction...
Alors, en bon scientifique, je pourrais dire qu’il y a les bonnes démarches et les mauvaises, les bons produits et les moins bons, les bonnes thématiques, et les moins bonnes... Je ne m’aventurerais pas dans cette voie, n’ayant aucune idée de ce qui bien ou pas en matière de science. Mais je peux déjà constater que la réalité est tout autre, et que les motivations de la recherche scientifique sont plutôt économiques, que simplement