Ses révision l’accroissement de la flexibilité et des qualifications peut-il stimuler les créations d’emplois?
La flexibilité
Définition
• On regroupe sous ce terme tout ce qui permet à l’entreprise de s’adapter rapidement aux fluctuations de la demande. La flexibilité concerne bien sûr le capital : les machines à commandes numériques, les robots programmables. Pourtant, le terme est plus souvent associé au facteur travail et à son organisation.
• On distingue cinq formes de flexibilité du travail :
– flexibilité quantitative externe : possibilité d’adapter le nombre de travailleurs aux variations de la demande, par le recours au travail temporaire, à l’intérim ;
– flexibilité quantitative interne : variation de la durée du travail, des horaires, annualisation du temps de travail ;
– flexibilité fonctionnelle : polyvalence des hommes dont les tâches varieront en fonction de la demande ;
– externalisation d’une partie de la production par recours à la sous-traitance ;
– flexibilité des rémunérations.
• Ces formes de flexibilité répondent à un impératif de baisse des coûts de production (par suppression des stocks), dans un contexte de concurrence internationale accrue.
Une solution pour créer des emplois?
• Pour l’analyse libérale, tout ce qui peut supprimer les rigidités dont souffre le marché du travail est favorable à l’emploi. Ainsi, la flexibilité peut favoriser l’emploi car :
– elle abaisse le coût du travail en évitant les coûts liés à d’éventuels sureffectifs ;
– la baisse du coût du travail, alliée à un meilleur amortissement du capital (par hausse de la durée d’utilisation de celui-ci – travail de nuit, horaires flexibles) favorise les profits, qui, à leur tour, incitent à produire, à investir, donc à embaucher ;
– la baisse des coûts entraîne la baisse des prix, ce qui stimule la consommation.
• Pourtant l’augmentation de la flexibilité présente des limites :
– la flexibilité quantitative externe accroît le dualisme du marché du