« Si je mourrais là-bas » Guillaume Apollinaire
Ce poème à été écrit pendant la guerre, en effet on retrouve beaucoup le champ lexical de la guerre «si je mourrait là-bas sur le front de l’armée » « un obus éclatant sur le front de l’armée » « un bel obus » « couvrirait de mon sang » « tes cheveux sanglants » « le fatal giclement de mon sang sur le monde ». Le poète s’adresse à Lou sa bien-aimée sous la forme d’une lettre : en bas du poème est indiqué, le lieu et la date. Il y a un contenu (les 5 strophes) et un adieu avec le vers « Ô mon unique amour et ma grande folie ».
L’auteur ouvre son poème sur la supposition qu’il va mourir. Les thèmes invoqués ici sont ceux de la guerre « un obus éclatant sur le front de l’armée » « un bel obus » « le front de l’armée », et des sentiments « Tu pleurerais ô Lou ma bien-aimée ». Le poète utilise le pronom « je » et plusieurs termes pour s’identifier comme « mon souvenir » « mon sang » « Un amour » « l’amant ». En parlant de ses sentiments et avec ce pronom le poète à fait un poème lyrique. Les trois lettres initiales des trois derniers vers forme le prénom Lou, la bien-aimée de l’auteur. Ce genre de procédé se nomme un acrostiche.
Le poète se sent voué à une mort sanglante, on retrouve en effet le champ lexical du sang, « couvrirait de mon sang », « Le fatal giclement de mon sang ».
Le mot « souvenir » est ici employé 4 fois dans le poème. Le poète à peur de l’oubli de Lou si jamais il meurt, « souvenir éclaté »(V6), « souvenir oublié » (V11) « souviens-t-en » (V22), « mon souvenir s’éteindrait comme meurt un obus » (V3/4). Se souvenir est comparé à un obus, lui-même comparé à des mimosas en fleur. C’est une comparaison étonnante car il oppose la mort (l’obus) à la vie (les mimosas en fleur). La guerre pourrait être gaie.
Un calligramme est un poème dont le texte forme un dessin, celui-ci évoque le sens du poème. La colombe représente un